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    L’agriculture sans pesticides et engrais de synthèse a officiellement été reconnue par les « Pouvoirs public français » par la loi d’orientation agricole de juillet 1980. C’est en Mars 1985 qu’elle a officiellement pris le nom d’Agriculture Biologique. De nombreux cahiers de charges nationaux se sont succédés avant qu’apparaisse au niveau européen en 1991 le règlement (CEE) n°2092/91 du Conseil du 24 juin 1991.  Afin de limiter les effets néfastes de l’agriculture intensive, l’agriculture biologique se présente comme étant une alternative. En effet, elle a pour but de préserver l’environnement et la biodiversité, notamment l’équilibre de la nature. Différents labels existent afin de certifier d’une agriculture biologique. Pour détenir cette certification, il est nécessaire de respecter le cahier des charges. Notons que cette pratique agricole est de loin la plus contrôlée, avec deux contrôles par année chez tous les agriculteurs afin de vérifier que le cahier des charges soit bien repecté. Le contrôleur va vérifier que tous les produits achetés soient autorisés en agriculture biologique. Il va effectuer un prélevement d'un morceau de terre dans le champ, ainsi que d'un légume, qui seront par la suite envoyés dans un laboratoire afin d'être analyser.

Labels biologiques européen et français

   

    Notons que 95 % des « ingrédients » utilisés doivent être biologique. Un taux de 0,9 % de trace d’OGM est tout de même autorisé, cela dû au fait que certaines exploitations agricoles biologiques se localisent près d’exploitation intensive. Si dans une exploitation certifiée biologique l’on se rend compte que des engrais ou pesticides de synthèses ont été utilisés, toute l’exploitation perd son label, est exposée à des amendes ou encore la prison. On ne doit pas utiliser :

    - d’engrais minéraux (engrais de synthèse et solubles),                               

    - de boues d’épuration,

    - d'insecticides et fongicides de synthèse,

    - de désherbants,

Les OGM ne doivent pas être utilisés au-delà de 0,9 %.

Les engrais dits naturels en Agriculture Biologique ne doivent servir que de compléments à la fertilisation déjà réalisée par le sol. Cette pratique est dite moins dangereuse pour l’environnement ainsi que pour l’Homme.

 La conversion d’une exploitation agricole en exploitation biologique demande généralement trois ans, durant lesquels l’exploitation doit se conformer aux normes de l’AB sans pour autant bénéficier du label. Ceci permet à la terre de se régénérer de façon « naturelle ». L’agriculteur peut toutefois bénéficier d’un encouragement « en conversion vers une agriculture biologique ». Le nombre d’année peut être prolongé si des antécédents d’une agriculture intensives sont détectés. Au contraire, il peut être réduit s’il s’agit d’une forêt par exemple.