Expériences de Julie
EXPERIENCE :
Notre TPE portant sur le thème de la culture sans chimie, nous avons décidé de choisir une expérience en lien avec ce thème. C’est pourquoi l’idée de cultiver des salades et des fèves nous a semblé intéressante et originale. Cette expérience s’est déroulée sur plusieurs mois. Nous avons chacune effectué une expérience. Afin de pouvoir exploiter les résultats d’une d’entre nous si l’expérience venait à ne pas marcher, nous avons mis en culture des fèves et des salades. Léa s’est chargée de la pousse des fèves, Lina et moi nous sommes occupées de celle des salades. Pour ce faire, nous nous sommes munies de plants de salades biologiques, car le temps de germination, du bon développement de la salade auraient pris trop de temps. Par ailleurs, la saison automnale n’était pas très propice à cela. C’est pourquoi les plants nous ont semblé être une bonne alternative. L’expérience que j’ai effectuée s’est déroulée sur deux mois, du 22 octobre 2016, au 23 décembre 2016.
Déroulement de l’expérience :
22/10/2016
Je me suis munie de quatre pots de trente centimètres de diamètre à l’intérieur desquels j’y ai ajouté des graviers préalablement lavés afin de facilité le drainage. Dans les trois premiers pots, j’ai ajouté du terreau biologique. Dans le quatrième pot, j’y ai ajouté de la terre de mon jardin qui n’est pas très propice au bon développement de la salade car étant trop compacte.
Ceci avait pour objectif de confronter le développement de salades dans une bonne terre (le terreau) et dans une moins bonne (celle de mon jardin). La terre étant plus lourde que le terreau, afin de respecter les mêmes conditions pour chacun des pots, j’ai décidé d’y ajouter le même volume de terre et de terreau.
Par la suite, j’ai disposé les quatre plants de salade dans les pots et ai ajouté de l’eau : 150 Ml dans les quatre pots.
Je n’ai pas arrosé les plantes tous les jours, seulement quand cela était nécessaire. En effet, dans le cas contraire les racines se seraient « noyées », ce qui aurait conduit à la mort de la plante.
J’ai prénommé les quatre pots afin de pouvoir les identifier :
- Pot biologique
- Pot chimique
- Pot témoin
- Pot avec terre
1er novembre 2016
J’ai procédé à l’ajout des engrais. Je ne l’ai pas fait avant car l’ajout d’engrais au moment de la plantation est néfaste pour la plante.
J’ai donc ajouté de l’engrais biologique desséché sous forme de granules dans le pot biologique. Sur l’emballage, un dosage était indiqué : 80 g pour 10 L de terre. Etant donné que j’avais disposé 1,15 L de terre, je devais déposer 9,2 g d’engrais biologique dans le pot biologique.
L’engrais chimique, quant à lui était sous forme liquide, le dosage indiquait 2 niveaux : le niveau 1 correspondant à 1 L d’eau. J’ai donc pris une bouteille vide de 1 L et propre, je l’ai remplie afin d’obtenir un L d’eau, et y ai ajouté l’engrais chimique. J’ai secoué le tout et ai versé 80 ml dans le pot chimique.
J’ai aussi ajouté 80 ml dans les trois autres pots afin de respecter les mêmes conditions d’arrosage.
La journée les salades étaient à l’extérieur, en revanche la nuit je les rentrais de peur qu’elles gèlent.
Au cours des semaines suivantes, j’ai remarqué que le pot chimique poussait plus rapidement que les autres, même si leur pousse restait convenable.
Pot témoin
Pot biologique
Pot avec terre
Pot chimique
26 novembre 2016
Pot témoin
Pot biologique
Pot avec terre
Pot chimique
Nous pouvons observer que c’est le pot chimique qui se développe le mieux. En revanche, le pot biologique commence à présenter des feuilles mortes, et à la surface nous observons une légère couche de moisissure. En ce qui concerne le pot avec la terre, la salade prend plus de temps à se développer, c’est la plus petite des quatre. Le pot témoin quant à lui pousse de façon remarquable.
Nous constatons que présence de moisissure à la surface de la salade biologique est sûrement due à un surplus d’humidité. Aussi, en ce qui concerne le pot avec la terre, son développement plus lent est lié à la structure compacte de la terre.
17/12/2016 :
En haut à droite : Pot témoin
En bas à droite : Pot biologique
En haut à gauche : Pot avec terre
En bas à gauche : Pot chimique
Au terme de notre expérience, nous observons que le pot témoin a pratiquement « rattrapé » le pot chimique. Le pot biologique présente des feuilles allongées à même le terreau.
En conclusion, cette expérience montre que le pot chimique est celui qui se développe le plus vite en rendant une plante à l’aspect agréable. A l’inverse, la plante biologique va bientôt mourir. Il est vrai que nous n’avons pas maîtrisé tous les facteurs dans nos expériences. En effet, le froid n’était pas favorable à une bonne pousse. Aussi, nous nous sommes rendues compte que nous n’aurions pas dû ajouter de terreau car il était déjà enrichi. Ceci a dû être la raison de la pousse du pot témoin. C’est pourquoi nous avons décidé de faire une nouvelle expérience lors des vacances de noël. J’ai choisi de faire germer des graines de fèves. J’en ai pris trois que j’ai au préalable laissé germer dans trois verres d’eau tiède pendant 20H00. Puis, j’ai pris trois pots de 10 cm de diamètre dans lesquels j’ai ajouté des graviers préalablement lavés afin de facilité le drainage. Au niveau du trait (pour avoir un volume égal), j’ai disposé de la terre de mon jardin. Puis j’ai insérer dans chacun une graine de fève à 2,5 cm de profondeur. Enfin, j’ai ajouté 150 ml d’eau chaque pot à l’aide d’une seringue pour être la plus précise possible. Le surplus d’eau qui s’écoulait dans la coupelle était jeté afin de ne pas laisser la terre dans une humidité trop importante.
Cependant, encore une fois à cause de la structure trop compacte du sol, les graines n’ont pas poussé. Il est vrai que cette terre, beaucoup trop compacte empêchait une bonne aération du sol, et de ce fait un bon développement des racines. Cette expérience a ainsi prouvé que l’aération du sol était indispensable en vue de la croissance d’une plante. Aussi, j'ai entrevu des craquellements au niveau de la surface. Ces derniers sont la preuve que la tige de la graine cherchait à se rendre à la surface.